Au départ, la police scientifique a mis en place la méthode du test ADN afin de mieux identifier les malfaiteurs dans une affaire criminelle. Il a fallu plusieurs étapes pour procéder à la mise en place de cette méthode. Aujourd’hui, l’efficacité du test ADN est indiscutable, car il fait intervenir un élément impossible à falsifier : le gène. C’est un élément propre à chaque individu, sauf pour les jumeaux. Ce test permet aussi de déterminer s’il existe des liens génétiques entre deux personnes. Mais une question se pose : les tests ADN sont-ils légaux ?
Quand est-ce que le test est légal ?
Dans le cas d’une affaire criminelle, on peut utiliser le test ADN pour identifier le coupable. Il faut alors prélever de l’ADN sur la scène du crime et le comparer avec celui du suspect. S’il n’y a pas de suspect précis, on entre l’ADN dans les bases de données. Cette méthode rentre dans le cadre de la loi.
Il arrive aussi que le tribunal accepte et donne l’autorisation à un particulier de faire un test ADN dans le cas où cette personne veut retrouver ses parents biologiques.
Evolution du cadre
Il fut un temps où n’importe qui pouvait demander à faire un test ADN. Il était possible de le faire dans la plupart des hôpitaux et laboratoires et même sur internet. Mais cette démocratisation de l’outil a entrainé plusieurs problèmes notamment la divulgation d’informations confidentielles ou encore la fragilisation des liens et rapports au sein des familles. Le test qui se voulait prouver l’existence de liens est vite devenu un outil capable de les briser en créant le doute chez certains.
Suite à ces problèmes, les tests ADN ont été interdits dans plusieurs pays, notamment en France. Désormais, les tests ADN ne peuvent se faire qu’après obtention d’une ordonnance venant d’un juge.
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